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Retour sur révision de la norme NF P03-200 qui modifie la méthodologie et le déroulement de l'état parasitaire - 08/06/2016

La nouvelle norme NF P03-200 est parue au mois de mai. Elle concerne le constat de l’état parasitaire dans les immeubles bâtis et non bâtis relatif aux agents de dégradation biologique du bois.
Quels en sont les principaux changements et les nouveautés ?

Une nouvelle norme, pourquoi ?

Depuis 2005, on dénombre environ 700 communes supplémentaires déclarées infestées aux termites, dont 39 en Île-de-France alors que cette région fait déjà l’objet de nombreux arrêtés préfectoraux de signalement notamment pour tout le département des Hauts-de-Seine ainsi que sur l’ensemble du territoire de Paris.

Par ailleurs, on constate une diversification des causes d’infestations des bois présents dans les constructions. À l’origine, l’État parasitaire ne concernait que les termites.

Mais aujourd’hui, face au développement de nouvelles menaces comme le mérule (près de 2 300 communes concernées) et les champignons lignivores ,ou encore d’autres insectes xylophages (capricornes, lyctus, vrillettes, etc.), il était indispensable d’adapter ce diagnostic d’information et de prévention des risques et d’engager une révision de la norme NF P03-200.

Quelles sont les principales modifications apportées à l’État parasitaire par l’entrée en vigueur de la révision de la norme NF P03-200 ?

La nouveauté majeure introduite par la nouvelle norme réside dans l’obligation d’identifier avec précision la nature de l’infestation. Il s’agit donc, pour les diagnostiqueurs, d’être en mesure de reconnaitre les différents champignons lignivores ainsi que les insectes xylophages.

C’est pourquoi, leurs compétences vont devoir être consolidées en fonction de leur zone d’activité. Ce zonage géographique, totalement absent des anciennes versions, démontre une volonté de mise en cohérence afin de ne pas imposer à des opérateurs des connaissances relatives à des menaces auxquelles ils ne seront jamais confrontées pour, au contraire, renforcer leurs capacités à détecter les risques locaux d’infestation.

En conséquence, la méthodologie du diagnostic est modifiée tout comme le contenu du rapport.


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