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Trois questions sur le dpe, ses enjeux et son avenir - 05/01/2018

Si depuis 10 ans le DPE s’est imposé comme l’un des diagnostics immobiliers les plus emblématiques et les plus consultés, il n’en demeure pas moins qu’il est régulièrement pointé du doigt pour ses imperfections. L’année 2018 devrait cependant connaitre des évolutions afin d’améliorer et de rendre plus

Pourquoi la fiabilité des DPE est-elle souvent remise en cause ?

Le constat est globalement partagé, même si certains diagnostiqueurs évoquent des enquêtes à charge de la part des associations de consommateurs : les résultats des DPE manquent de fiabilité.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer des différences de classe énergétique pour un même bien : le manque d’harmonisation des différents logiciels de modélisation, pourtant agréés ; des pratiques peu sérieuses de la part de certains diagnostiqueurs ; des modes de calcul parfois flous ; des classes énergétiques (7) trop nombreuses.

Quels sont les enjeux actuels et futurs du DPE ?

Le DPE a été créé pour sensibiliser les propriétaires, les locataires ou les acquéreurs de biens immobiliers sur les enjeux de consommation énergétique, avec l’objectif, in fine, de réduire l’impact environnemental des bâtiments.

S’il a atteint ce but, au point de devenir un critère décisionnel et d’influer sur le prix des biens, le Gouvernement étudie actuellement son déploiement à d’autres fins et notamment afin d’instaurer un système de bonus/malus en fonction de la classe énergétique (modulation des droits de mutation, obligations d’entreprendre des travaux de rénovation énergétique, contribution des bailleurs aux frais de chauffage de leurs locataires, etc.).

Comment les diagnostiqueurs et le Gouvernement envisagent-ils d’améliorer le DPE ?

Mais le manque de fiabilité DPE reste un problème à résoudre avant d’envisager d’autres utilités aux DPE. Les diagnostiqueurs immobiliers, conscients des enjeux de crédibilité, souhaitent ainsi une simplification du diagnostic en diminuant le nombre de classes énergétiques, une meilleure harmonisation des logiciels et un renforcement des contrôles.

Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, a d’ailleurs fait part de son intention de réformer le DPE d’ici la fin 2018 en conservant les mêmes axes et en ajoutant une amélioration de la formation et de la certification.


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