Un rapport du Haut conseil de stabilité financière pointe une situation inquiétante du marché immobilier de bureaux, notamment en région parisienne. Entre reprise et spéculation, la frontière est parfois floue.

Un retour aux prix d’avant la crise

Le Haut conseil de stabilité financière a ainsi constaté une « forte hausse de la demande des investisseurs » sur l’immobilier de bureaux. Le montant des transactions et les prix au mètre carré ont ainsi retrouvé leur niveau de 2007. Ils atteignaient alors des valeurs historiques. Si ce regain d’intérêt n’est pas forcément économiquement néfaste, mais le Haut conseil, fidèle à sa mission de régulation de l’économie, appelle tout de même à la vigilance.

Reprise ou spéculation ?

Si les investisseurs s’orientent vers l’immobilier tertiaire, c’est qu’il présente à leurs yeux de nombreux avantages. Les rendements restent bons tandis que la constitution d’un portefeuille d’actifs diversifiés est sécurisante.
Pour autant, les risques d’une bulle spéculative sont bien présents et le Haut conseil de stabilité financière veillera à l’évolution des prix et surtout aux techniques de financement pratiquées par les investisseurs.

Et le logement dans tout ça ?

Le Haut conseil confirme l’embellie du marché immobilier résidentiel. La hausse des prix et l’augmentation du nombre de transactions en attestent. Les mêmes causes risquant de produire les mêmes effets, le Haut conseil renforcera donc sa surveillance sur ce segment du marché qui pourrait, en cas de spéculation, avoir une incidence grave sur le secteur bancaire, notamment si les pratiques de financement sont hasardeuses.