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Mesures d’empoussièrement : que disent les rapports d’activité des laboratoires amiante ? - 18/01/2023

Les laboratoires d’analyse amiante accrédités doivent déposer une fois par an, à l’instar des diagnostiqueurs immobiliers, leur rapport d’activité sur la plateforme SI-Amiante, afin de la transmettre aux ministres chargés de la santé et de la construction. À la suite de ce dépôt, le ministère de la Santé publique effectue une synthèse du contenu de ces rapports qu’il publie sur son site, dans la partie consacrée aux Bâtiments de sa page Santé et environnement. Publié juste avant ce mois de janvier 2023, que dit le rapport de synthèse de l’activité 2021 des laboratoires amiante ? Notre cabinet spécialiste en prévention du risque amiante à Paris et en Île-de-France vous transmet quelques données de ce document en attendant de vous divulguer, lors d’une de nos prochaines actualités, le contenu du rapport de synthèse des diagnostiqueurs, encore en cours de réalisation.

 

Dépôt des rapports d’activité « laboratoires » : nombre, type de locaux, nature des MPCA 

Les laboratoires accrédités pour mesurer la concentration en fibres d’amiante dans l’air, qu’ils soient préleveurs ou compteurs, sont de plus en plus nombreux à déposer leur rapport d’activité sur la plateforme SI-Amiante. Sans compter les doublons, 131 laboratoires d’analyse amiante ont déposé leur rapport annuel, à partir d’un modèle de rapport prédéfini, du 22 février 2021 au 30 septembre 2021. On apprend dans le rapport de synthèse du ministère de la Santé publique que la majorité des mesures d’empoussièrement ont été effectuées au sein d’immeubles d’habitation. Les bâtiments industriels et les bureaux arrivent en 2e et 3e position. Quant aux matériaux et produits susceptibles de contenir de l’amiante, objets des mesures d’empoussièrement effectuées, il s’agit en premier lieu du ciment (17 % des mesures), de colles (12 %) et des vinyles des dalles de sol (11 %).

 

Contextes et géographie des mesures d’empoussièrement rapportées par les laboratoires

Les mesures d’empoussièrement réalisées l’ont été principalement dans un cadre professionnel (80 %) et dans le contexte de mesures environnementales en cours de chantiers de confinement ou de retrait des matériaux amiantés, soit : avant la réalisation de ces travaux, lors de la phase de 1ère restitution (avant la dépose du confinement) ainsi qu’en fin de chantier (après la dépose du confinement). La région d’Île-de-France est celle qui affiche le plus grand nombre de mesures d’empoussièrement (près de 94 100, soit 26 % de la totalité des mesures). Toutefois, elle ne compte pas le plus gros pourcentage de mesures dépassant une concentration de cinq fibres d’amiante par litre d’air, soit le seuil réglementaire. En effet, en Île-de-France, 1 % seulement des mesures se sont avérées dangereuses pour la santé. La nouvelle campagne de mesures d’empoussièrement concernant cette fois l’année 2022 est prévue à compter du 1er février 2023.


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