Selon l’État et les professionnels du monde de l’immobilier, le diagnostic de performance énergétique (DPE) ne présente plus d’anomalie. Le DPE est enfin fiable et opérationnel.

 

Le 2 décembre 2021, la ministre déléguée chargé du Logement s’est entretenue avec l’ensemble des professionnels. Les représentants des propriétaires, des diagnostiqueurs, des notaires, et des éditeurs de logiciels étaient présents. Depuis le 1er novembre et l’entrée en vigueur de la méthode de calcul corrigée par l’arrêté du 8 octobre 2021, 160 000 DPE ont été réalisés. Aucune anomalie n’a été identifiée et 21% des logements anciens sont sortis du statut de passoires thermiques. Les logements construits avant 1975 ne sont donc plus pénalisés en termes d’étiquette énergie. Toutefois, les logements les plus énergivores, ceux classés G, gagnent au mieux une classe sur l’échelle du DPE. Les propriétaires peuvent donc rencontrer des difficultés à la mise en location ou à la vente de ces biens immobiliers.

 

Comme nous l’avions déjà annoncé, la réédition, sans frais pour le propriétaire, des DPE des logements construits avant 1975, est :

    • Automatique : classes F ou G (environ 94 000 logements sont concernés)

    • Effectuée à la demande du propriétaire : classes D et E (129 000 logements concernés)

Les diagnostiqueurs immobiliers ont jusqu’au 28 février 2022 pour rééditer les DPE et demander une indemnisation à l’État. Ils seront indemnisés à hauteur de 60 euros par DPE.

 

Les ministères de la Transition écologique et du Logement resteront néanmoins vigilants. Ainsi, les DPE édités selon la méthode 3CL corrigés seront analysés et des réunions régulières avec les professionnels vont être organisées. Le DPE doit servir de boussole pour la rénovation énergétique des logements et l’entrée en vigueur des dispositions de la loi Climat. Si vous avez besoin de réaliser ou de rééditer un DPE à Paris, Diag75 est à votre service.