Une étude réalisée par le GRESEL (Groupe de réflexion sur la sécurité électrique dans le logement) établit qu’une grande majorité de logements anciens sont équipés avec des installations présentant un risque pour la sécurité des occupants.
Quelles sont les anomalies constatées ?
Les principaux défauts repérés sur les installations de plus de quinze ans concernent l’absence de mise à la terre dans environ 40% des cas, la vétusté des matériels pour un tiers des installations et des insuffisances de protections contre les surintensités dans plus du quart des logements étudiés. Au total, deux tiers des habitations présentent au moins une anomalie à risque, mais la plupart en cumule plusieurs ! Ces résultats proviennent d’une analyse des rapports de diagnostic électricité avant une mise en location ou une mise en vente.
Des risques évidents pour les occupants
Le GRESEL rappelle qu’on dénombre chaque année en France, environ 50 000 incendies de logement d’origine électrique, dont certains se révèlent graves voire mortels. La mise en place d’une obligation de réaliser un diagnostic électricité pour les installations de plus de quinze ans et le renforcement des normes de sécurité ont permis de réduire les accidents (électrocution, incendie, etc.) mais le constat reste alarmant.
Pour encore réduire les risques, le GRESEL propose notamment qu’un diagnostic des installations électriques dans les parties communes des copropriétés devienne obligatoire. Il insiste aussi sur la nécessité de mieux informer sur les risques afin de sensibiliser les occupants, propriétaires ou locataires, mais aussi les bailleurs.