Radon et QAI : mieux informer sur la pollution de l’air !
01 Décembre 2017

Radon et QAI : mieux informer sur la pollution de l’air !

Les politiques sanitaires entendent mettre l’accent sur les risques d’exposition à la pollution. Le monde du diagnostic immobilier intègre progressivement cette nouvelle préoccupation. La preuve avec le risque radon et le diagnostic QAI (Qualité de l’air intérieur).

Un ERNMT plus complet en 2018

La réglementation a entériné le principe d’une obligation d’informer les acquéreurs et les locataires d’un logement des risques d’exposition au gaz radon. Produit naturellement par des sols riches en radium et en uranium, le radon est un gaz radioactif dangereux en cas d’exposition continue et importante.

Prévue à l’origine pour le 1er juillet 2017, l’intégration d’une information sur les risques d’exposition au radon dans l’ERNMT (État des risques naturels miniers et technologiques) a finalement été reportée à début 2018 pour finaliser le zonage territorial.

La qualité de l’air intérieur aussi en question

Si la pollution atmosphérique suscite depuis des années des interrogations, les autorités sanitaires se penchent de plus en plus sur le problème de la qualité de l’air intérieur. Celui-ci se révèle en effet parfois bien plus nocifs que l’air extérieur. Plusieurs facteurs expliquent cette situation : les entrées d’air extérieur pollué, la présence de matériaux de construction sources de pollution, l’usage de produits toxiques (produits ménagers) et les mauvaises conditions de ventilation de l’air (évacuation des produits de combustion, air vicié, humidité, etc.).

L’instauration d’un diagnostic QAI (Qualité de l’air intérieur) semble donc, plus que jamais d’actualité. Déjà obligatoire pour certains ERP, il pourrait permettre de vérifier la présence de polluants dans le logement, de contrôler les conditions du renouvellement de l’air et préconiser des actions en vue d’améliorer la situation sanitaire.

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