Les effets des Jeux Olympiques de Paris 2024 se font déjà ressentir en ce mois de novembre 2023 sur le marché immobilier de la capitale et plus globalement d’Ile-de-France, incitant les propriétaires et les investisseurs à repenser leurs stratégies pour mieux tirer parti de cet événement. Notre cabinet d’expertise parisien spécialisé dans les diagnostics immobiliers à Paris et en région parisienne vous dévoile la tendance actuelle grâce à une étude interne réalisée par le réseau d’agences immobilières l’Adresse, dont les résultats ont été révélés courant octobre 2023.
Le sondage interne réalisé par le réseau l’Adresse à la fin du mois de septembre 2023 a permis de voir plus clair concernant la teneur de l’impact des futurs Jeux Olympiques sur le marché immobilier de Paris et d’Ile-de-France et on peut dire que celui-ci est déjà significatif. En effet, 25 % des agences de ce réseau ont constaté des changements de comportements aussi bien chez les propriétaires que chez les investisseurs, prouvant que ceux-ci envisagent de nouvelles approches pour optimiser leurs revenus. Parmi les propriétaires vendeurs, certains réorientent leurs objectifs en suspendant temporairement la mise en vente de leur bien, le temps de le louer à titre saisonnier durant les JO. Concernant les propriétaires bailleurs, ceux dont la fin du bail actuel est proche envisagent de laisser leur logement vacant jusqu’aux JO puis de passer à la location de courte durée jusqu’à la fin de cet évènement. Quant aux investisseurs, leur stratégie d’achat vise la location saisonnière à compter de fin juillet 2024 puis la revente à l’issue des Jeux Olympiques.
Se lancer dans un projet de location saisonnière pour les JO de Paris 2024 nécessite une bonne anticipation et préparation, aussi bien du point de vue réglementaire que financier, d’autant plus que la réglementation en vigueur s’est renforcée concernant les locations de courte durée et que tout projet de ce type risque de comporter une période de vacance locative avant l’évènement, durant laquelle aucun revenu ne pourra être perçu. Pour rappel, il n’est possible de louer à titre saisonnier que durant 120 jours maximum par an, et ce, sans excéder 90 jours consécutifs par locataire. Cela comporte aussi des coûts et des risques, qu’il faut anticiper par la détention d’un budget suffisant. Il faut aussi procéder à une analyse attentive du type de contrat locatif à mettre en œuvre, des démarches nécessaires pour être autorisé à louer, de la possibilité de le faire (règlement de copropriété), de l’assurance à contracter, de la rentabilité du projet, etc. Pour résumer, seule une réflexion soignée en amont d’un tel projet permettra de tirer vraiment parti de cette période unique.