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DPE E, F et G : les biens énergivores sont-ils nombreux à Paris et en Île-de-France ? - 30/12/2023

Selon deux publications en ligne, l’un de l’Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE) et l’autre d’Hello Watt, la part de logements considérés comme passoires thermiques est plus importante à Paris et en Île-de-France qu’en toute autre ville ou région de France métropolitaine, même si l’ensemble du territoire de France métropolitaine comporte moins de passoires énergétiques en 2023 qu’en 2022. Jetons un coup d’œil rapide sur ces deux publications qui en disent long sur la performance énergétique et environnementale du parc immobilier situé dans le secteur d’intervention de notre société parisienne spécialiste des diagnostics et contrôles immobiliers.
 

Étiquettes E, F et G en 2023 : plus nombreuses dans le parc locatif privé d’Île-de-France

Selon l’étude réalisée par l’ONRE à partir des DPE mis en œuvre entre octobre 2022 et mars 2023 et publiée par le SDES sur le site du ministère de la Transition écologique, le nombre de passoires énergétiques, occupées à titre principal, secondaire ou vacantes a diminué de 7 % du 1er janvier 2022 au 1er janvier 2023. Si on ne considère que celles occupées à titre principal, la baisse équivaut même à 7,5 %. Par ailleurs, cette étude révèle que les logements du parc privé sont plus énergivores que ceux du parc social et que dans le parc privé, les logements loués consomment aussi davantage d’énergie que les logements occupés par leurs propriétaires. Toutefois, les logements les plus énergivores de la classe G, soit les logements G+, soit ceux qui ne peuvent plus être loués depuis le 1er janvier 2023, sont plus nombreux parmi ceux occupés par leurs propriétaires que parmi ceux du parc locatif social ou du parc locatif privé.

De plus, l’étude indique que le parc locatif privé d’Île-de-France comptait la part la plus importante de logements de classe E, F ou G au DPE au 1er janvier 2023, soit près de 22 % de passoires énergétiques et près de 48 % de logements de classe E à G parmi les résidences principales. L’ONRE explique cette situation par le nombre important de logements franciliens de petite surface, souvent classés F ou G au DPE (près d’un tiers des logements de moins de 30 m2). Ce constat est l’occasion de rappeler que les pouvoirs publics envisagent d’adapter la méthode de calcul du DPE pour ne plus pénaliser injustement certains de ces petits logements, en raison notamment de la présence d’un ballon de production d’eau chaude d’une taille disproportionnée par rapport à leur faible superficie.

Passoires thermiques : Paris en tête des villes de plus de 90 000 habitants en comptant le plus

L’étude d’Hello Watt compte 5 millions de passoires thermiques en France métropolitaine, avec la région Île-de-France en tête des régions qui en abritent le plus, et ce, en s’appuyant sur la base de données en open data de l’Ademe, issue des DPE réalisés depuis la réforme entrée en vigueur à compter du 1er juillet 2021. Au sein de cette étude, il est possible d’accéder à une cartographie interactive précise de ces DPE. Celle-ci permet d’ailleurs à Hello Watt de dévoiler le classement des villes de plus de 90 000 habitants au sein desquelles le pourcentage de passoires thermiques est le plus important. Paris arrive en tête avec 42 % de passoires thermiques. Notons que Montreuil et Créteil se situent en 9ème et 10ème position des 50 plus grandes villes françaises ayant le moins de passoires thermiques. Quant à l’échelle des départements comportant le plus de passoires thermiques, Paris se situe en 4ème position. Toutefois, les conclusions de cette étude appellent à la prudence. En effet, l’analyse ne porte que sur des logements qui ont fait l’objet de transactions et celles-ci sont très nombreuses à Paris et en Île-de-France, secteurs géographiques où les logements de petite surface abondent.


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